« La Trilogie de la villégiature » de Carlo Goldoni

Ils n’en ont pas les moyens, mais veulent vivre comme des aristocrates. Ainsi, Filippo, Giacinta, Leonardo, Vittoria et leurs deux familles se lancent dans de vastes préparatifs. Ils rassemblent toutes leurs affaires pour s’en aller passer les beaux jours à la campagne. Mais une fois sur place, personne ne parvient réellement à jouir de l’oisiveté bucolique. Des conflits amoureux surgissent, engendrant joutes et péripéties. L’argent, lui, file entre les doigts. La réalité économique finit par reprendre ses droits. Jusqu’à la ruine.

À travers trois pièces conçues comme les épisodes d’une même comédie douce-amère, La Trilogie de la villégiature va de l’intime au politique, de la légèreté à la gravité, pour éclairer les vertiges du paraître. Fidèle à son goût des fresques populaires, Claudia Stavisky transporte les couleurs vives et facétieuses du théâtre de Goldoni dans l’Italie des années 1950.

Vivacité des intrigues, virtuosité de l’art de l’acteur : un spectacle solaire et profondément humain, où la drôlerie est le véhicule de toutes les situations.