« La Princesse de Clèves »
Me voilà, de nouveau, au cœur des plaisirs et des difficultés, à apprendre, voire ressasser, ma chère langue du XVIIème siècle. En elle, je vois bien une fois de plus, que vont d’un même pas la beauté stricte et l’horreur, et je redécouvre avec une force inaccoutumée que l’école du plus grand maintien cache un laboratoire de cris. Les phrases, qui paraissaient immobiles dans leur perfection, courent, de fait, d’un mouvement imprévisible. Mon travail tient en ceci: trouver les moyens de rendre à cette prose tout le registre des émotions qu’elle inspire.