Festival Jeune et Très Jeune Public 2017
Le Festival Jeune et Très Jeune Public, organisé par la Ville de Gennevilliers et l’association Enfance et musique, propose plus de 35 spectacles, et aussi des rencontres professionnelles, ateliers, expositions, conférences en chansons autour de la culture et de la création jeune public. Le Festival qui a lieu tous les 2 ans offre une diversité de propositions artistiques, sources d’émancipation individuelle et collective des tout-petits et de leur famille dans la vie sociale, et se définit comme un rendez-vous citoyen qui donne toute sa place aux enfants dès le plus jeune âge.
« La Tragédie du roi Christophe » de Aimé Césaire
La pièce s’ouvre sur un combat de coqs, réjouissance populaire haïtienne. Puisque les politiciens se querellent comme des coqs, le peuple s’amuse à les personnifier: l’un représente Alexandre Pétion, l’autre Henri Christophe. En 1806, ces deux hommes se disputent la succession du régime tyrannique de Dessalines. Fable politique, cette pièce se penche sur un passé qui regorge d’échos à notre présent : comment ne pas reconnaître, derrière ces hommes qui conservent les noms légués par leurs anciens despotes, les souffrances d’un monde encore malade ? Césaire entrechoque dans un même souffle l’échec d’un roi et le devenir d’un pays, les contradictions d’un homme et l’élan lyrique d’une dignité retrouvée.
« Hôtel Feydeau »
Quelques variations d’une drôlerie sauvage sur le couple bourgeois comme jeu de massacre. Plus féroce que jamais, le maître du vaudeville y détaille les étapes menant de la première grossesse jusqu’aux ultimes soubresauts des unions en déconfiture. Georges Lavaudant a puisé dans les dernières comédies de Feydeau les éléments d’une traversée crépusculaire et hilarante : entre cauchemar et haute voltige verbale, homme contre femme, enfant contre parents, maîtres contre domestiques – tous contre tous et chacun pour soi.
Festival « Viva il cinema ! De Rome à Paris » 2017
Le rendez-vous parisien de janvier est l’occasion de présenter en France la production italienne récente et de faire un point sur les relations entre le cinéma français et le cinéma italien à travers des indicateurs importants comme le nombre des coproductions réalisées au cours de l’année précédente, les coproductions en cours, le nombre de films italiens distribués en France, le nombre d’entrées réalisées, ainsi que le suivi des projets qui ont obtenu l’aide au développement. C’est un rendez-vous important à un moment où l’industrie italienne de l’audiovisuel se renforce et où la nouvelle loi sur le cinéma entre en vigueur. Pour cette raison, les journées « De Rome à Paris » peuvent devenir un « format » exportable d’autres pays pour faire un point sur l’état de nos relations.
« Brancusi contre Etats-Unis »
En octobre 1927 s’ouvre à New York, à l’initiative de Marcel Duchamp, le procès opposant Constantin Brancusi à l’État américain. Il s’agissait pour l’artiste de prouver que sa sculpture intitulée Oiseau dans l’espace, qui venait d’être lourdement taxée à l’importation par les douanes américaines en tant qu’objet utilitaire, était bel et bien une oeuvre d’art et, comme telle, devait être exonérée de droits de douanes. La justice américaine finit par donner raison à Constantin Brancusi, amenant à une définition juridique plus large de l’oeuvre d’art, qui inclut dorénavant les courants conceptuel et minimaliste.
« On Achève Bien Les Anges (Elégies) » – Reprise septembre 2016
Dans un espace unique - on songe au fond d'un volcan - Bartabas revient sur scène et nous livre une fascinante rêverie équestre et poétique. Pour cette nouvelle création, il redescend dans l'arène tel un archange déchu depuis son purgatoire. Avec ce nouveau spectacle, le treizième en trente ans, Zingaro poursuit sa quête indomptable, équestre et poétique, dans l’inconnu. Le rire souvent va aussi l’amble en cette fosse aux chimères chaque fois réinventée, où des clowns blancs aux allures de bouchers s’agitent sur des airs populaires.
« Une Saison au Congo » de Aimé Césaire
Aimé(er) Césaire aujourd’hui : Une Saison au Congo est une aventure basée sur l’échange, l’ouverture et un travail collectif.
Une trentaine de comédiens sur le plateau :
Neuf comédiens d’origine africaine.
Six comédiens issus du collectif burkinabé Béneeré.
Trois comédiens de la troupe du TNP.
Deux comédiens de la Maison des comédiens du TNP.
Quinze figurants recrutés dans l’agglomération lyonnaise pour une choralité scénographique.
« Le Silence de Molière » de Giovanni Macchia
Le Silence de Molière fait partie de ces œuvres qui nous font pénétrer dans le secret d’une vie. Esprit-Madeleine était la fille de Molière et d’Armande Béjart. Si son existence fut bien réelle, on sait très peu de choses sur sa vie, sinon qu’elle choisit de fuir la scène, d’échapper à son destin pour se murer dans la solitude et un étrange silence. Enfant, elle refusa de jouer ce personnage de Louison, que son père avait écrit spécialement pour elle dans Le Malade imaginaire, comme si la vérité du plateau était une souffrance difficilement supportable.
« Trissotin ou les Femmes savantes » de Molière
Grande comédie de mœurs sur les dévoiements du bel esprit, satire de la préciosité extrémiste, dénonciation du pédantisme alors figure obligée des ouvrages engagés autour de la « nouvelle science », Trissotin ou les Femmes savantes est le titre donné à la pièce de 1672 par Molière dès la reprise du spectacle. C’est dire le rôle central du poète flagorneur et hypocrite.
Festival Arte Flamenco 2016
Pour cette 28e édition, la programmation de Arte Flamenco étincelle dès l’ouverture. L’Artiste conviée brille de tous ses feux, sur les plus belles scènes du monde. Elle s’appelle SARA. A nous de vous émerveiller toute la semaine avec nos présents, faits de répertoires et de découvertes : Santiago Lara à la guitare et Patricia Guerrero au baile, les figuras du cante - El Lebrijano - et de la guitare – Riqueni -, le mano a mano des danseurs de renom Canales y Grilo, sans oublier les doigts de Dorantes dansant sur les touches du piano. Une fête du Flamenco où vous pourrez profiter jusqu’au bout de la nuit, vivre Mont-de-Marsan l’Andalouse, le temps d’une semaine culturelle et artistique où nous vous retrouverons avec joie.
« Le Rosaire des voluptés épineuses »
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 1954, Rodanski a ponctué sa vie en deux moitiés définitives : vingt-sept ans hors de l'asile puis vingt-sept ans au-dedans, jusqu'à sa mort en 1981. Quelques amis ne l'oublient pas. Dès 1966, les publications de textes devenus introuvables ou d'inédits se succèdent. Parmi ces derniers, Le Rosaire des voluptés épineuses clôt le recueil Des Proies aux chimères, qui paraît en 1983.
« La Dernière Bande » de Samuel Beckett
Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp enregistre un compte rendu détaillé de son état et de ses agissements durant l'année écoulée. Chaque fois, il écoute l'une ou l'autre des bandes enregistrées des dizaines d'années auparavant, et il la commente. C'est dans cet éternel retour à son passé que réside maintenant sa seule lumière. Krapp, qui jadis déclarait ne plus rien vouloir de ce qu'il avait vécu, ne peut aujourd'hui exister que s'il parvient à être de nouveau ce qu'il fût : “Sois de nouveau, sois de nouveau.” Il lui faut surtout être encore celui qui, “quand il y avait encore une chance de Bonheur”, a vécu un instant d'amour.
« Qui a peur de Virginia Woolf ? » d’Edward Albee
Martha, fille du doyen de l’Université, et son mari George, professeur, invitent à l’issue d’une réception un jeune professeur de biologie et sa femme à boire un dernier verre. George et Martha vont jouer à mettre en scène leur rapport et leur drame devant le jeune couple, progressivement aspiré malgré lui dans ce qui va devenir un tourbilon, qui ne s’arrêtera qu’une fois les dernières illusions détruites.
« Terre Noire » de Stefano Massini
La pièce nous embarque dans une bataille psychologique digne d’un thriller hollywoodien : celle d’une femme seule contre les multinationales impitoyables. En trente et un tableaux, Stefano Massini campe l’histoire réelle et terrible d’un couple de paysans sud-africains devenus le jouet de grandes firmes. Il construit l’intrigue avec brio, comme un puzzle sombre et subtil. Irina Brook s’empare de ces scènes intenses et morcelées pour reconstruire, à travers un théâtre d’actualité, l’image d’un monde en péril où l’humanité perd sa place face au pouvoir de l’argent.
Ouverture du Conservatoire de Musique Edgar-Varèse de Gennevilliers
En janvier 2016, après deux ans de travaux, sera inauguré le Conservatoire à rayonnement Départemental de musique et de danse Edgar Varèse de Gennevilliers, nouvel établissement pour lequel la Ville de Gennevilliers a investi 14 M d’euros. En septembre 2015, Madame Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication a signé avec la Ville un Pacte Culturel, engageant les deux parties à ne pas réduire leurs budgets respectifs en faveur de la culture au cours des 3 années à venir.
Festival « Réveillons-nous ! »
Le théâtre se mobilise pour la planète autour de la COP 21. Le climat n’est plus un sujet spécialisé. Il englobe tout. Quand on parle de climat, on parle de tout. On ne peut parler de climat sans parler d’économie, d’économie sans parler d’éducation, d’éducation sans parler d’humanité, d’humanité sans parler de religion et de spiritualité. Sous le mot climat, c’est de nous qu’il s’agit, de toute notre humanité. C’est autour de cette thématique que le Théâtre National de Nice a choisi de marquer un temps fort dans sa saison avec un festival présentant des spectacles de théâtre, de danse, des conférences avec des invités tels que Hubert Reeves, Mélanie Laurent, Vandana Shiva, Coline Serreau ou Marie-Monique Robin…, mais aussi avec des projections de films, des expositions, des ateliers pédagogiques.
« Bettencourt Boulevard » de Michel Vinaver
Bettencourt Boulevard dont le sujet est tiré de l’actualité la plus brûlante rassemble, chemin faisant, les éternels composants des légendes et des mythes. Les auteurs de la Grèce ancienne faisaient parfois intervenir, pour clore leurs pièces, un dieu ou une déesse. Dans le cas de l’affaire dite Bettencourt, l’issue, incertaine, est dans les mains de l’appareil de justice auquel s’adjoignent les ressources de l’expertise médicale. Ce qui intéresse Michel Vinaver est son présent mais aussi son passé, ses racines dans l’histoire de France des cent dernières années et ses prolongements où l’intime, le politique et l’économique se mêlent indissolublement.
« Fin de l’Histoire » de Christophe Honoré
Fin de l’Histoire fera dialoguer cette pièce inachevée L’Histoire et l’ensemble de l’œuvre de Gombrowicz, notamment son journal et ses articles polémiques sur la littérature comme Contre les poètes. Mais je me propose d’ouvrir ce dialogue au philosophe et économiste Francis Fukuyama, connu pour ses thèses où l’achèvement de l’Histoire survient, le jour où un consensus universel sur la démocratie met un point final aux conflits idéologiques. On pourra penser que je cherche ainsi à apporter une fin à L’Histoire de Gombrowicz en évoquant le concept de fin de l’Histoire. Une lecture au pied de la lettre. Il me semble pourtant que j’interroge de cette manière la logique même du texte de Gombrowicz, je la relis depuis aujourd’hui.
TNN Saison 2015-2016
C’est une saison forte et symbolique qui démarre ce mois de septembre. Une saison qui, par ses choix, donne aux artistes et aux spectateurs la possibilité d’imaginer une nouvelle conscience collective. Soyons fiers de pouvoir nous réunir aussi souvent que possible dans nos belles salles du TNN pour rêver ensemble, et même, grâce à la force du théâtre, nous réveiller ensemble à l’infime possibilité d’un monde meilleur !
« Freak Cabaret »
Avec Vlad Troitskyi, les Dakh Daughters ont mis en scène un cabaret apocalyptique où s’entrechoquent dans un spectacle polyphonique surpuissant des textes de Iosip Brodski, Charles Bukowski, William Shakespeare, Taras Shevchenko, Alexandre Vendenski… et les chants et récits immémoriaux que la compagnie a collectés dans les villages reculés des Carpates. Les Dakh Daughters expriment avec puissance et humanité le besoin de liberté des citoyen/nes d’un monde en mutations où le devoir de révolte fédère actes et pensée et s’oppose à l’amertume de la résignation.
« Extinction » de Thomas Bernhard
Thomas Bernhard est mort le 12 février 1989. En 1986, il publie Auslöschung. C’est son dernier roman et le plus gros livre qu’il ait jamais écrit. Magistralement traduit par Gilberte Lambrichs, Extinction paraît trois ans plus tard en français. Dans Extinction, sous titré « Un effondrement », Thomas Bernhard pousse son projet d’« anti- autobiographie » jusqu’à ses ultimes conséquences : l’extinction du sujet qui écrit, offrant ainsi en miroir et à l’autre bout du siècle une sorte d’écho assombri de l’entreprise proustienne. Extinction est aussi le livre le plus politique de Thomas Bernhard, qui règle avec une insolente liberté ses comptes avec l’Autriche.
Festival Arte Flamenco 2015
Depuis 26 ans, le festival Arte Flamenco, porté par le Département des Landes, nourrit l’ambition de s’ouvrir à tous – jeunes et publics empêchés – et de proposer des spectacles de qualité, des stages, des expositions, des films et des conférences. Une programmation exigeante, sans concession, fidèle aux racines de l’art andalou, qui crée des espaces de dialogue entre tradition et transmission à travers des rencontres inédites où la jeune génération côtoie les « figuras ».
Festival « Le Standard idéal » 2015
Repos bien mérité avant la reprise en Juin du STANDARD IDÉAL avec la Chine et les USA. Six semaines (4 mars au 20 avril) qui ont passé trop vite et embarqué le public vers des horizons rares, proches et lointains, conté d’autres récits, donné des nouvelles de monde. Cinquante-cinq représentations données dans quatre théâtres -le TGP à Saint-Denis, le CDN de Montreuil, le Théâtre 71 à Malakoff et le Théâtre Monfort en attendant le Théâtre du Soleil avec la Chine. Il nous faut remercier avec chaleur Jean Bellorini, Mathieu Bauer, Pierre-François Roussillon, Stéphane Ricordel et Laurence Magalhaes et leurs équipes de nous avoir accueillis avec amitié et un grand professionnalisme.
TNP Saison 2015-2016
Notre théâtre connaît, comme bien d'autres, des difficultés budgétaires qui le contraignent à un redressement de ses finances. Dans une démarche commune, la Mairie de Villeurbanne, le Conseil régional du Rhône et nous-mêmes avons demandé à la ministre de la Culture d'étaler ce redressement sur plusieurs années, jusqu'en 2019. En l'absence d'une réponse, dont nous ne préjugeons pas de la qualité, nous sommes amenés à rééquilibrer nos comptes d'ici 2017, deux saisons donc difficiles.
« On Achève Bien Les Anges (Elégies) »
Voilà plus de mille représentations que Bartabas restait dans l’ombre de son Théâtre Équestre du Fort d’Aubervilliers. Éclipsé volontaire depuis trois créations, n’apparaissant que pour saluer au côté de sa troupe ou parfois faire le zèbre à dos d’âne. Pour cette nouvelle création, c’est en compagnie de Tom Waits qu’il redescend dans l’arène, psalmodiant de mystérieuses élégies tel un archange déchu depuis son purgatoire.