Théâtre National Populaire de Villeurbanne
Direction Christian Schiaretti
En janvier 2002, Christian Schiaretti, succède à Roger Planchon à la direction du Théâtre National Populaire. Il perpétue au travers son action les fondamentaux du TNP, initiés par Jean Vilar, en privilégiant les grands textes classiques, l’ouverture au répertoire contemporain, le travail de troupe, le travail sur la langue, les missions d’enseignement et d’actions culturelles, le rapport au public.
Informations
8 Place Lazare-Goujon
69627 Villeurbanne cedex
France
Téléphone :
+33 4 78 03 30 00
Site Internet :
www.tnp-villeurbanne.com
Toute l’actualité du Théâtre National Populaire de Villeurbanne – Direction Christian Schiaretti
« Hippolyte » de Garnier & « Phèdre » de Racine
Ce diptyque est organisé autour du mythe de Phèdre. À travers une immense figure féminine, ce mythe fait l’apologie d’une affirmation désordonnée du désir. Minos, roi de Crète, est l’époux de Pasiphaé, fille du Soleil. Prise d’un désir étrange pour un taureau, celle-ci se transforme en vache et conçoit un être mi-homme mi-taureau, le Minotaure, que l’on enferme dans un labyrinthe. Minos et Pasiphaé ont deux filles: Phèdre et Ariane. De l’autre côté de la mer, Égée, roi d’Athènes, après avoir perdu la guerre face à Minos, doit livrer chaque année sept jeunes filles et sept jeunes hommes en pâture au Minotaure.
« L’Échange » de Paul Claudel
Dans son déploiement mouvementé, fait de terre lourde, de glèbe épaisse mais de mers ouvertes aux vents du monde aussi, le théâtre de Paul Claudel tend au répertoire dramatique français une proposition baroque. Non seulement parce que le monde s’y expose, parce que le déplacement y domine, parce que les formes proposées bousculent l’attendu, mais parce qu’une langue le constitue, l’achève et l’initie totalement.
4 metteurs en scène associés
L'histoire s'écrit au présent et se vérifie au futur. Il est indispensable de faire des propositions concrètes aux deux préoccupations majeures de notre temps : la formation et la transmission. C'est ainsi que Christian Schiaretti a demandé à quatre jeunes metteurs en scènes de rejoindre l'équipe du TNP. Dès à présent, et tout au long des années à venir, ils accompagneront la marche du théâtre, technique, administrative, relationnelle, partageant le savoir, permettant de penser sa propre vérité, de grandir en connaissance de cause.
« Ubu Roi (ou presque) » de Alfred Jarry
La matière première de cet Ubu est la « merdre », littéralement mise au plateau. Car derrière les oripeaux du pouvoir dont se couvre Ubu se cache un désir, somme toute terriblement humain, de dévoration et de digestion du monde.
« La Tragédie du roi Christophe » de Aimé Césaire
La pièce s’ouvre sur un combat de coqs, réjouissance populaire haïtienne. Puisque les politiciens se querellent comme des coqs, le peuple s’amuse à les personnifier: l’un représente Alexandre Pétion, l’autre Henri Christophe. En 1806, ces deux hommes se disputent la succession du régime tyrannique de Dessalines. Fable politique, cette pièce se penche sur un passé qui regorge d’échos à notre présent : comment ne pas reconnaître, derrière ces hommes qui conservent les noms légués par leurs anciens despotes, les souffrances d’un monde encore malade ? Césaire entrechoque dans un même souffle l’échec d’un roi et le devenir d’un pays, les contradictions d’un homme et l’élan lyrique d’une dignité retrouvée.
« Une Saison au Congo » de Aimé Césaire
Aimé(er) Césaire aujourd’hui : Une Saison au Congo est une aventure basée sur l’échange, l’ouverture et un travail collectif.
Une trentaine de comédiens sur le plateau :
Neuf comédiens d’origine africaine.
Six comédiens issus du collectif burkinabé Béneeré.
Trois comédiens de la troupe du TNP.
Deux comédiens de la Maison des comédiens du TNP.
Quinze figurants recrutés dans l’agglomération lyonnaise pour une choralité scénographique.
« Bettencourt Boulevard » de Michel Vinaver
Bettencourt Boulevard dont le sujet est tiré de l’actualité la plus brûlante rassemble, chemin faisant, les éternels composants des légendes et des mythes. Les auteurs de la Grèce ancienne faisaient parfois intervenir, pour clore leurs pièces, un dieu ou une déesse. Dans le cas de l’affaire dite Bettencourt, l’issue, incertaine, est dans les mains de l’appareil de justice auquel s’adjoignent les ressources de l’expertise médicale. Ce qui intéresse Michel Vinaver est son présent mais aussi son passé, ses racines dans l’histoire de France des cent dernières années et ses prolongements où l’intime, le politique et l’économique se mêlent indissolublement.
TNP Saison 2015-2016
Notre théâtre connaît, comme bien d'autres, des difficultés budgétaires qui le contraignent à un redressement de ses finances. Dans une démarche commune, la Mairie de Villeurbanne, le Conseil régional du Rhône et nous-mêmes avons demandé à la ministre de la Culture d'étaler ce redressement sur plusieurs années, jusqu'en 2019. En l'absence d'une réponse, dont nous ne préjugeons pas de la qualité, nous sommes amenés à rééquilibrer nos comptes d'ici 2017, deux saisons donc difficiles.
« Lancelot du lac » de Florence Delay et Jacques Roubaud
Enlevé nouveau-né à ses parents par la fée Viviane, dite la Demoiselle du Lac, Lancelot est élevé par elle dans l’ignorance de sa lignée royale et de son nom. À sa demande, quand il a quinze ans, et bien à contre- cœur, Viviane le présente à la Cour du roi Arthur pour être armé chevalier. Yvain se charge de son éducation. La reine Guenièvre, quand il prend congé d’elle avant de partir vers sa première aventure, l’appelle «beau doux ami» et lui tend sa main nue à baiser — par où entre l’amour. Galehaut, sire des Îles Lointaines, fils de la Belle Géante, qui convoite le royaume de Logres, aperçoit dans la bataille un Chevalier aux Armes Blanc et Noir dont il s’éprend violemment sans le voir. C’est Lancelot.
« L’Ecole des femmes » de Molière
Arnolphe est un homme d’âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d’être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d’épouser sa pupille Agnès, élevée dans l’ignorance, recluse dans un couvent. Horace, un jeune homme, est tombé amoureux d’Agnès au premier regard; il se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de tuteur.
« Mai, juin, juillet » de Denis Guénoun à Avignon
Cette pièce, commande d’écriture de France Culture et du TNP, relate les événements qui ont secoué le théâtre en France en 1968. A travers eux, le texte interroge l’évolution de nos sociétés et les mutations de l’idée de Révolution. En mai-juin 1968, Barrault est aux prises avec l’occupation de l’Odéon par les contestataires, qui commence avec panache et finit en calamité. En juillet, Vilar fait face à l’assaut contre le Festival d’Avignon, et à la tentative de le mettre à bas. Entre ces deux moments de crise violente prend place la longue réunion de travail à huis-clos qui rassemble, au Théâtre de Villeurbanne, la plupart des animateurs de centres dramatiques et de maisons de la culture.
« Le Roi Lear » de William Shakespeare
Lear, roi de Bretagne, a régné de nombreuses années et désire se retirer du gouvernement du royaume ; il décide de partager ses terres entre ses trois filles, proportionnant la largesse de ses dons à l’intensité de l’amour qu’elles lui témoignent.
« Ruy Blas » de Victor Hugo
Les Tréteaux de France organiseront une tournée Ruy Blas dès l’été 2012. Ensemble, avec le TNP, ils proposeront rencontres, conversations, partages… L’œuvre de Victor Hugo fut pour Jean Vilar et Gérard Philipe une étape majeure dans un parcours fabuleux. Elle revient aujourd’hui pour porter une complicité nouvelle. Pour affirmer encore et toujours une conviction : le théâtre trouve son sens quand l’œuvre rencontre les hommes et les femmes de son temps.
« Mademoiselle Julie » & « Créanciers » de August Strindberg
Mademoiselle Julie (1888) : Pendant la nuit de la Saint-Jean, alors que le comte est absent et que le peuple se laisse aller à une joie exubérante, la jeune comtesse Julie, exaltée par l’heure et les circonstances, invite son valet de chambre Jean à danser. Elle le provoque et se donne à lui. Jean profite de cette situation pour réaliser un rêve longtemps caressé: devenir propriétaire d’un grand hôtel. Créanciers (1888) : Pièce de théâtre en un acte. Adolphe et Tekla, sont un couple à la mode. Adolphe est peintre et sculpteur alors que la jeune femme est écrivaine. Le couple est très épris l’un de l’autre mais Tekla est volage et vogue de conquêtes en conquêtes.
« Siècle d’Or »
Appelons Siècle d’or, propose Bartolomé Benassar, la mémoire sélective que nous avons d’une époque où l’Espagne a tenu dans le monde un rôle dominant, qu’il s’agisse de la politique, de la monnaie, de la religion, des arts ou des lettres. Les historiens le font commencer avec le règne de Charles-Quint, et s’achever avec les traités de Westphalie qui mettent fin à la guerre de Trente Ans. Par le traité des Pyrénées (1659), l’infante Marie-Thérèse d’Espagne était donnée en mariage à Louis XIV qui avait vingt et un ans. Ils furent mariés à Saint-Jean-de-Luz, et la porte par laquelle les jeunes époux sortirent de l’église fut murée. Je passe devant chaque été. Le Siècle d’or, dont le nom symbolise l’éclat d’un pouvoir matériel qui ne bénéficia guère au peuple espagnol, prend fin lorsque commence le brillant Siècle de Louis XIV, qui fut aussi celui d’une grande misère pour le peuple français.
« Tournée au Maroc : 4 Comédies de Molière »
Pour la première fois depuis son arrivée à Lyon en 2002, le TNP partira avec sa troupe d’acteurs, présenter quatre comédies de Molière au Maroc en mai-juin, puis en Corée à l’automne, renouant ainsi avec les grandes tournées internationales du Théâtre National Populaire et accomplissant sa mission de théâtre public: diffuser le répertoire du théâtre français à l’étranger.
« Coriolan » de Shakespeare
Sur le forum, les tribuns de la plèbe affrontent sénateurs et généraux patriciens. Confronté à la famine, le peuple réclame blé et justice. S’y ajoute la guerre de l’envahisseur Volsque contre Rome. La pièce suit le parcours de Coriolan, chef de guerre et orgueilleux patricien. Située dans la Rome républicaine balbutiante, écrite dans l’Angleterre moderne naissante, cette pièce politique expose des enjeux d’une brûlante actualité pour nos républiques et démocraties en souffrance.
« Par-Dessus Bord » de Michel Vinaver
Par-dessus bord: la pièce aux quatre versions. De cette pièce écrite entre 1967 et 1969, il existe quatre états établis par l’auteur. A la scène, la pièce a été représentée pour la première fois en France, dans une version écourtée, au TNP le 13 mars 1973, dans la mise en scène de Roger Planchon et la scénographie de Hubert Monloup. Elle sera reprise au Théâtre de l’Odéon le 27 mai 1974. Les interprètes étaient, notamment, André Dussolier, Jean Bouise, Madeleine Ozeray, Marcel Dalio, Fred Personne, Roland Bertin, Claude Lochy, Edward Meeks, Isabelle Sadoyan, Jeanne Champagne…